Dernier appel pour les hybrides rechargeables : le compte à rebours fiscal est lancé

Les hybrides rechargeables perdront tous leurs avantages fiscaux s’ils sont commandés en 2026. Qu’ils soient neufs ou d’occasion, les PHEV achetés par les sociétés ne seront plus déductibles. Il ne reste donc plus que quelques semaines pour agir.


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2025, dernière année pour profiter du régime favorable

L’hybride rechargeable, longtemps perçu comme la voie médiane entre thermique et électrique, vit ses dernières heures de gloire fiscale. Pour toute commande passée à partir du 1er janvier 2026, les sociétés ne pourront plus déduire les coûts liés à un PHEV, qu’il soit neuf ou d’occasion.

Cette réforme met fin à un système transitoire mis en place pour accompagner la transition vers le tout-électrique. Résultat : ces dernières semaines de 2025 constituent donc une charnière pour les entreprises qui envisagent encore d’intégrer des hybrides rechargeables à leur flotte.

Une déductibilité en chute libre jusqu’à sa disparition

C’est la date de commande (et non celle de livraison) qui détermine le régime applicable. Cette réduction de déductibilité s’applique non seulement au prix d’achat ou de leasing, mais aussi aux frais d’électricité et de carburant.

Ainsi, pour un PHEV commandé avant le 31 décembre 2025 et livré en 2025, la déductibilité évoluera comme suit :

  • En 2025 : 75 % pour la voiture et l’électricité, 50 % pour le carburant.

  • En 2026 : 50 % pour tout.

  • En 2027 : 25 % pour tout.

  • En 2028 : 0 % pour tout.

Pour un PHEV commandé avant le 31 décembre 2025 mais livré en 2026, la dégressivité de la déductibilité sera la suivante :

  • En 2026 : 50 % pour tout.

  • En 2027 : 25 % pour tout.

  • En 2028 : 0 % pour tout.

Pour toute commande d’un PHEV passée à partir du 1er janvier 2026, qu’il s’agisse d’un véhicule neuf ou d’occasion, celui-ci ne sera plus déductible.

Evolution de la cotisation CO2

Dans le même temps, la cotisation CO₂ ONSS (aussi appelée cotisation de solidarité) augmente d’année en année. Elle sera ainsi multipliée par 2,75 en 2025, 4 en 2026, puis 5,5 à partir de 2027, sans oublier l’indexation annuelle. 

Les PHEV commandés en 2026 passeront directement à une cotisation CO2 multipliée par 5,5.

Agir maintenant !

Ce calendrier serré incite donc les sociétés à agir rapidement, notamment en se tournant vers les véhicules de stock disponibles ou les occasions récentes avant la fin de 2025. Les gestionnaires de parc et/ou les conducteurs de voitures de société peuvent se rendre dans un showroom du réseau Van Mossel ou dans un centre d’occasion Van Mossel pour bénéficier des meilleures conditions.

Pourquoi le PHEV garde du sens en 2025

Malgré la dégressivité de ses avantages, le PHEV conserve plusieurs atouts pour les flottes d’entreprise cette année :

  • Avantage de toute nature (ATN) réduit, grâce à des émissions contenues.

  • Cotisation CO₂ contenue, voire minimale encore pour les dernières semaines de 2025.

  • Polyvalence : usage électrique en ville, moteur thermique sur longs trajets.

  • Solution transitoire pour les conducteurs qui ne sont pas encore prêts à basculer vers le 100 % électrique.

Pour les entreprises encore hésitantes, 2025 représente donc la dernière fenêtre de rentabilité fiscale avant la disparition complète du régime hybride rechargeable.

En résumé

À partir de 2026, plus aucun PHEV — neuf ou d’occasion — ne sera fiscalement déductible.Les cotisations CO₂ augmenteront encore, rendant l’entretien d’une flotte hybride financièrement désavantageux.

En 2025, les gestionnaires de flotte disposent donc de quelques semaines pour agir :anticiper les commandes, profiter des véhicules de stock, ou saisir les dernières bonnes affaires en occasion avant que le rideau ne tombe définitivement sur les avantages fiscaux des hybrides rechargeables.